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Pierre SEGHERS membre du C.D. du T.C.G. de 1987 à 1993



Originaire de la région de Roubaix, Pierre est venu s’installer en 1980, à Trie-Château en travaillant à Cergy dans l’entreprise mondialement connue « 3 M », avec la responsabilité commerciale des produits magnétiques Scotch (cassettes audio et vidéo). De nature sportif, il s’inscrit au club de tennis gisorsien en 1985. Il profite des conseils techniques du Moniteur lors des séances hebdomadaires. Pour bénéficier de ses connaissances en communication, je lui propose de venir au Comité Directeur du club. Il est élu à l’AG fin 1986 et y reste 6 ans. Le hasard du travail fait que son entreprise Visuel image l’envoie exécuter plusieurs missions auprès de la FFT durant 2 ans.

* Bernard Vannier : Dans quelles conditions deviens-tu membre du club de tennis de Gisors ?

- Pierre Seghers : par la connaissance de plusieurs membres du club et de son Président de l’époque, Bernard Vannier, ainsi qu’à ma participation avec mon épouse à plusieurs rallyes organisés par le club de tennis.


* B.V. : Comment évalue-tu la qualité de tes enseignants de tennis au club ?

- P.S. : ayant connu plusieurs enseignants, je dirai simplement que chacun, avec leur personnalité, m’ont permis de prendre goût au tennis tout en essayant de m’améliorer, sachant que mon objectif était le tennis "plaisir" et non les compétitions.


* B.V. : Avec ton épouse Martine, vous avez participé à plusieurs animations, comme le Rallye-auto en 1987, quels souvenirs en gardes-tu ?

- P.S. : Que du plaisir d’y avoir participé, avec notamment une épreuve de nuit, au Boisgeloup, de démarrage en côte avec des œufs sous les roues. Encore BRAVO aux organisateurs.


* B.V. : Quelle est ta mission lors de ton travail avec le siège de la FFT à Roland Garros et comment estimes-tu le fonctionnement de cette fédération, aux moyens importants, au dessus de la moyenne des fédérations sportives françaises ?

- P.S. : La F.T.T. nous a consulté tout d’abord sur des petits dossiers comme la création et la réalisation des cartes des licences, d’affiches, de leaflets … puis sur tous les documents de la première journée porte ouverte des clubs. Notre accroche d’une balle de tennis croquée comme une pomme avait séduit l’ensemble de l’équipe de communication de la FTT et de son président.

Je garde un excellent souvenir de notre collaboration avec la FTT et du professionnalisme de l’équipe de communication de la FTT.


* B.V. : Pendant tes 6 ans de membres du Comité Directeur, quelle appréciation as-tu du fonctionnement du club en général, des installations, mais aussi de la relation entre les dirigeants ?

- P.S. : Une équipe soudée avec des membres qui suivaient sérieusement leurs dossiers. Les avis de chacun étaient discutés et soumis au vote en toute impartialité. Au niveau des installations, j’ai connu la réfection des cours extérieurs, l’aménagement des VRD et le début du projet de la nouvelle salle Arthur Ashe. Chaque dossier était très sérieusement étudié, car ils engageaient la pérennité et l’avenir du club.


* B.V. : Quels conseils en communication peux-tu donner pour mieux attirer de nouveaux membres et ensuite pour les fidéliser, sachant que les clubs de tennis français subissent chaque saison, un taux élevé (1/3) de renouvellement des effectifs ?

- P.S. : Pour moi, le 1er conseil est de connaître les raisons de cette perte d’1/3 des effectifs des membres en menant une enquête auprès des membres démissionnaires. L’analyse des réponses et des avis permettront de décider des actions correctrices possibles à mettre en place. Il est toujours plus difficile de fidéliser et de garder ses clients (membres dans le cas du tennis) que d’en conquérir de nouveaux.

Il serait peut-être donc judicieux de connaître également les souhaits et attentes des membres tant au niveau sportif, animations … « La parole est donnée aux membres » pourrait être la 1ere action à mettre en place.


* B.V. : Le comportement des membres du club a bien changé en 40 ans. Dans les années 80, en attendant qu’un terrain se libère le weekend, ils discutaient entre eux, s’offraient à boire au club-house. En 2020, les membres réservent leurs terrains par internet, en salles comme à l’extérieur, arrivent juste à l’heure et repartent aussitôt. Que penses-tu de cette évolution et comment l’orienter pour garder un minimum de lien social ?

- P.S. : les mentalités changent et je pense que beaucoup de personnes sont devenus individualistes et de simples consommateurs sans se soucier du reste. On paye non plus notre adhésion à un club, mais on paye un service et on en veut pour son argent !!!

Pas facile de changer cela.

- Soit on rentre dans ce jeu, et on automatise tout sans aucune intervention «humaine » : ouverture et fermeture des cours par carte ou application sur téléphone portable, on offre une prestation bien faîte et ciblée sélectionnés sur internet avec sans ou plusieurs options… en clair on devient prestataire de services.

- Soit on essaye de recréer un club avec une ambiance de convivialité mais cela demande de la présence humaine….et du temps.


B.V. : Merci à Pierre pour ses bons conseils en terme de communication, dans le cadre d'une association sportive et sa participation efficace à de nombreuses éditions (semestriel), du bulletin du club, "Bruits de court", créé en janvier 1991 et poursuivi jusqu'en septembre 2015 avec le N°53.

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